De l’élevage au Sri Lanka

Elevage bio
 

La ferme du Val d'Osseux incarne une transformation remarquable dans le monde de l'élevage. Confrontés aux défis des coûts vétérinaires et des problèmes de santé animale en 2006, les propriétaires ont opté pour un changement radical. Réfugié d’origine sri lankaise et issu du milieu agricole, Thanush est venu prêter main forte le temps d’un après-midi.

 

Depuis 1983, la ferme de Jean-Paul et Nadine Loisy, située au coeur de la Nièvre et spécialisée dans l’élevage de vaches laitières, a su évoluer avec son temps. En se détournant des tourteaux de soja brésilien au profit du colza français et en investissant dans des formations en homéopathie vétérinaire, ils ont révolutionné leur approche alimentaire. Cette quête d'autonomie les a également guidés vers des solutions énergétiques durables et des pratiques agricoles biologiques, faisant de la ferme du Val d'Osseux un exemple inspirant de durabilité et d'harmonie avec la nature. La fabrication du fromage au lait cru, point de départ de cette évolution, a donné naissance au fromage emblématique "Le Nivernais" et à une gamme variée incluant la Tommette, le Bleu du Val d'Osseux, le fromage blanc, la crème et le beurre.

 

Thanush, réfugié d'origine sri lankaise, issu de la communauté tamoule et du milieu agricole, a participé aux travaux de la ferme pour découvrir le quotidien de Jean-Paul et de Nadine. Il a d’abord expliqué s’être occupé de faire pâturer les vaches avec son grand-père dans les vallées sri-lankaises fertiles et très fournies en herbes riches en vitamines pour les animaux, lorsqu’il était enfant. Sa famille produisait alors des yaourts et des glaces pour vendre dans les villages.

 

Au Sri Lanka, l'élevage est devenu un pilier essentiel de la vie des Tamouls. Autrefois principalement agriculteurs, beaucoup d'entre eux se sont tournés vers l'élevage, notamment la production laitière et l'élevage de bétail.

Cependant, ce changement a été marqué par les ravages de la guerre civile qui a forcé de nombreux Tamouls à fuir leurs terres. Malgré ces défis, des communautés résilientes restaurent leurs fermes laitières, offrant ainsi un espoir économique dans les régions touchées. Au terme de la visite, Thanush n’a pas souhaité poursuivre dans l’agriculture, mais lui, Jean-Paul et Nadine gardent un beau souvenir de cette journée créatrice de liens et riche en découvertes.

 

Pour en savoir plus sur la ferme du Val d'Osseux, c’est par ici.

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