L’agriculture en Guinée Conakry face aux changements climatiques
Oumar Tidiane Diakite est ingénieur. Il nous raconte comment il encourage d’anciens orpailleurs à lutter contre le changement climatique à travers leur reconversion en apiculteurs, agriculteurs, forestiers, maraîchers ou sylviculteurs, et grâce au reboisement d’espèces variées telles que l’acacia mangium et le teck.
Située sur la côte ouest de l'Afrique, la Guinée Conakry est un pays riche en diversité culturelle et naturelle, comprenant des plaines côtières, des montagnes, et des plateaux. Son économie repose en grande partie sur l'agriculture, qui occupe près de 75% de la population active. Les agriculteurs guinéens cultivent une variété de produits tels que le riz, le maïs, le manioc et les arachides.
Ces dernières décennies, la Guinée Conakry a fait face à des défis croissants dus aux changements climatiques. Les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les tempêtes sont devenus plus fréquents, mettant en péril les moyens de subsistance des agriculteurs.
Ces bouleversements climatiques entraînent également une augmentation de l'érosion des sols. La dégradation des terres arables réduit la fertilité du sol, ce qui rend difficile le développement de cultures productives.
Face à ces défis, les agriculteurs guinéens s'efforcent de s'adapter en adoptant des pratiques agricoles résilientes et durables. L'utilisation de techniques d'irrigation efficaces, la conservation de l'eau, la plantation d'arbres pour prévenir l'érosion, et l'exploration de variétés de cultures plus résistantes aux conditions climatiques changeantes sont parmi les nombreuses stratégies utilisées pour faire face à ces défis.